S’il est largement reconnu que les actifs incorporels sont le moteur de nos économies et de nos sociétés, nous manquons encore d’outils adéquats pour les mesurer et les valoriser. Les gouvernements et les entreprises doivent travailler ensemble pour réviser les paramètres dominants qui nous permettent d’évaluer ces actifs.

L’ère numérique a appris aux entreprises à considérer les gens comme des individus plutôt que comme de simples membres de certaines cohortes démographiques. Sur les médias sociaux, nous recevons des publicités personnalisées en fonction de nos réponses à des publicités précédentes, de notre localisation actuelle et de nos habitudes d’achat. Notre empreinte numérique massive permet aux entreprises de connaître précisément l’efficacité de leurs campagnes publicitaires au niveau individuel et de tirer une immense valeur de cette connaissance.

Hélas, il semble que cette vague technologique n’ait pas encore atteint les décideurs politiques. Malgré les avantages du big data, les gouvernements ont encore tendance à utiliser une approche unique pour la planification des investissements ou la conception des politiques. Pour aider à améliorer les services publics par une meilleure utilisation des données, nous avons développé un nouveau cadre que nous appelons la gouvernance quantique.

Toute entreprise prospère repose sur trois fondements : un objectif commun, qui lui sert de raison d’être ; les outils et les méthodes pour l’atteindre ; et les consommateurs, qui sont motivés par leurs propres intérêts, ambitions et croyances. Bien qu’il soit devenu un élément essentiel du débat public que les gouvernements devraient fonctionner comme des entreprises, cela est impossible, car ces deux types d’organisation sociale ont été créés à des fins différentes. Ce qu’ils ont en commun, cependant, c’est le facteur humain. Et c’est sur ce facteur que devraient se concentrer les partenariats public-privé à l’ère du numérique.

Pour être performants, les gouvernements et les entreprises doivent mesurer, évaluer et comprendre les informations relatives aux personnes. Si la prévention des abus passe par une bonne gouvernance des données, le statu quo n’offre guère d’espoir : les grandes et puissantes entreprises thésaurisent de précieux ensembles de données, perdent la confiance du public et font pression sur les législateurs pour éviter toute surveillance, tandis que les gouvernements recourent à des réglementations descendantes qui aliènent les électeurs. De plus, comme les grandes entreprises ont beaucoup plus de ressources à consacrer à la conformité et aux avocats que leurs rivaux plus petits, ces réglementations profitent souvent aux entreprises mêmes qu’elles étaient censées limiter.

Pourtant, les données sont tout simplement trop importantes pour être confiées aux gouvernements ou aux grandes entreprises qui les traitent comme leur propriété privée. Les gouvernements devraient plutôt collaborer avec les entreprises sur des cadres de gouvernance conjointe qui reconnaissent à la fois les opportunités et les risques du big data.

Les entreprises – qui sont les mieux placées pour comprendre la véritable valeur du big data – doivent aller au-delà des efforts à courte vue visant à empêcher la réglementation. Au lieu de cela, elles doivent entamer un dialogue avec les décideurs politiques sur la façon de concevoir des solutions viables qui peuvent tirer parti de la monnaie de notre époque au profit du bien public. Cela les aiderait à regagner la confiance du public.

Les gouvernements, pour leur part, doivent éviter les stratégies réglementaires descendantes. Pour gagner le soutien dont ils ont besoin de la part des entreprises, ils doivent créer des incitations au partage des données et à la protection de la vie privée et contribuer à la mise au point de nouveaux outils analytiques grâce à une modélisation avancée. Les gouvernements doivent également repenser et renouveler les cadres profondément ancrés hérités de l’ère industrielle, comme ceux de la fiscalité et de la protection sociale.

À l’ère du numérique, les gouvernements devraient reconnaître la centralité des données dans l’élaboration des politiques et développer des outils pour récompenser les entreprises qui contribuent au bien public en les partageant. Certes, les gouvernements ont besoin de taxes pour générer des revenus, mais ils doivent reconnaître qu’une meilleure connaissance des individus permet d’élaborer des politiques plus efficaces. En reconnaissant la capacité des entreprises à économiser l’argent public et à créer une valeur sociale, les gouvernements pourraient encourager les entreprises à partager leurs données dans le cadre de leur responsabilité sociale.

Mais la collaboration est tout aussi essentielle que le partage des données. Ni les gouvernements ni les entreprises ne prennent correctement en compte le facteur humain dans leurs processus décisionnels. Pour s’adapter à l’ère du big data, il faudrait abandonner les mesures dépassées comme le PIB au profit de mesures axées sur les personnes.

À cette fin, notre approche de la gouvernance quantique introduit un cadre comptable que nous appelons l’équilibre des politiques publiques, qui traite les aspects intangibles et tangibles de l’élaboration des politiques sur un pied d’égalité. Lorsqu’ils conçoivent des politiques, les responsables politiques sont souvent aux prises avec des éléments intangibles tels que l’adoption de politiques individuelles, la légitimité publique, les récits populaires et les croyances communautaires. De même, les normes comptables utilisées par les entreprises fournissent peu d’indications sur la manière d’évaluer certains actifs – par exemple, elles considèrent souvent les travailleurs comme un coût jetable. Or, les talents des travailleurs sont un facteur majeur de la réussite ou de l’échec de toute entreprise. Les cadres comptables devraient être révisés afin de quantifier et de comptabiliser ces actifs dans les états de performance des entreprises.

S’il est largement admis que les actifs incorporels sont le moteur de nos économies et de nos sociétés, nous manquons encore d’outils adéquats pour les mesurer et les valoriser. Les gouvernements et les entreprises doivent travailler ensemble pour réviser les paramètres dominants par lesquels nous évaluons ces actifs. L’un et l’autre auraient intérêt à développer les outils nécessaires pour mieux exploiter les big data, ce qui servirait le bien public.

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