Google va retirer son service d’actualités du Canada. Cette décision fait suite à l’adoption d’une loi obligeant à payer les éditeurs canadiens pour les liens.

Google a annoncé qu’il mettra fin à son service Google News au Canada et bloquera les liens vers les actualités dans son moteur de recherche dans le pays, en réponse à une nouvelle loi obligeant la société à payer les éditeurs canadiens pour les liens vers leurs articles. Cette décision fait suite à celle de Meta, la société mère de Facebook, qui a également menacé de bloquer les liens vers les actualités au Canada. Les partisans de la loi estiment qu’elle entraînera un partage plus équitable des revenus publicitaires avec les éditeurs, mais Google qualifie la loi de « taxe sur les liens » et affirme qu’elle crée une incertitude pour ses produits et l’expose à une responsabilité financière illimitée.

Google continuera de permettre aux utilisateurs canadiens d’accéder aux actualités jusqu’à ce que la loi entre en vigueur et espère qu’un compromis réglementaire pourra être trouvé avant que l’accès aux actualités ne soit coupé. Google avait tenté de faire pression pour des modifications à la loi et avait proposé de nouveaux moyens de rémunérer les éditeurs canadiens qui, selon lui, n’auraient pas nui à ses services. Les critiques de la réaction de Google et Meta soutiennent que leur décision risque d’aggraver la situation des éditeurs canadiens en les privant d’une source importante de trafic en ligne. Google prétend que le trafic qu’il envoie aux éditeurs canadiens vaut chaque année 250 millions de dollars canadiens.

Google a déclaré qu’il fermerait son service Google News au Canada et bloquerait les liens vers les actualités dans son moteur de recherche dans le pays, suite à l’adoption d’une loi qui l’obligerait à payer les éditeurs canadiens pour les liens vers les actualités.

Cette décision intervient après que Meta a déclaré la semaine dernière qu’elle tiendrait sa promesse de bloquer les liens vers les actualités sur ses sites Facebook et Instagram au Canada, menaçant ainsi d’une épreuve de force avec le gouvernement canadien.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau avait accusé Google et Meta, qui sont les seules entreprises couvertes par la loi, d’intimider les politiciens locaux en les menaçant de se retirer.

Il y a trois ans, une épreuve de force similaire concernant la rémunération des éditeurs en Australie a été résolue grâce à une modification de dernière minute du projet de loi sur l’information en ligne dans ce pays, ce qui a permis à Google et à Meta de négocier des accords privés avec certains éditeurs du pays. Mais le parlement canadien s’est opposé aux efforts des entreprises pour édulcorer la législation.

Les partisans de la loi canadienne sur l’information en ligne ont affirmé qu’elle conduirait à un partage « équitable » des recettes publicitaires des sociétés Internet avec les éditeurs.

Toutefois, Google a qualifié jeudi la loi canadienne de « taxe sur les liens » qui l’obligerait à payer chaque fois que des liens vers des informations provenant d’éditeurs canadiens apparaîtraient dans ses services. Kent Walker, président des affaires internationales, a déclaré que la loi était « sans précédent pour ce qui est de donner un prix aux liens ». Il a déclaré  que cette loi « casse le fonctionnement de l’internet, elle casse le fonctionnement des moteurs de recherche ».

Dans un billet de blog, l’entreprise a également déclaré que la loi « crée de l’incertitude pour nos produits et nous expose à une responsabilité financière non plafonnée simplement parce que nous facilitons l’accès des Canadiens à des informations provenant d’éditeurs canadiens ».

Google a déclaré qu’il permettrait aux utilisateurs canadiens d’accéder aux actualités jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi et qu’un compromis réglementaire d’ici là pourrait encore empêcher la coupure de l’accès aux actualités.

« Nous continuons d’espérer que le gouvernement pourra trouver un moyen réglementaire de réparer ce qui est autrement un cadre législatif inapplicable », a déclaré M. Walker. Toutefois, il a ajouté qu’après des discussions de dernière minute avec le gouvernement, « nous n’avons pas eu de raison de croire qu’il y avait une voie viable à suivre ».

Google avait fait pression pour que la loi soit modifiée afin de la rendre plus acceptable. Contrairement à l’Australie, où sa menace de fermer son service d’information pendant que la loi sur l’information en ligne de ce pays était débattue a été perçue comme une provocation musclée, Google a proposé de nouveaux modes de rémunération des éditeurs canadiens qui, selon lui, n’auraient pas porté préjudice à ses services.

Alors que la loi a été conçue pour canaliser l’argent vers l’industrie canadienne de l’information, la réaction des entreprises technologiques menace d’aggraver la situation des éditeurs du pays en les dépossédant de l’une de leurs plus importantes sources de trafic en ligne.

Selon un rapport sur l’industrie de l’information numérique réalisé par l’Institut Reuters et l’Université d’Oxford, Google et Facebook représentaient à leur apogée près de la moitié du trafic des éditeurs dans de nombreux pays, bien que cette proportion ait diminué à mesure que les services d’information d’autres sites sont devenus des générateurs d’audience plus importants. Google a déclaré que, selon ses calculs, le trafic qu’il envoie aux éditeurs canadiens chaque année vaut 250 millions de dollars canadiens.

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